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Histoires Web mardi, septembre 30
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Les avocats de Rachida Dati ont obtenu, lundi 29 septembre, ce que leur cliente souhaitait : la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris ne jugera pas la ministre de la culture démissionnaire, et candidate à la Mairie de Paris, avant les élections municipales prévues les 15 et 22 mars 2026. Au terme d’une audience de « mise en état », la juridiction a fixé du 16 au 28 septembre 2026, sur six demi-journées, le calendrier du procès de Mme Dati pour « corruption et trafic d’influence passifs » et « recel d’abus de pouvoir et d’abus de confiance » dans l’affaire en lien avec l’ancien PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn.

L’élue est renvoyée pour avoir perçu, en tant qu’avocate, 900 000 euros, entre 2010 et 2012, de Renault-Nissan BV, la filiale néerlandaise de l’alliance industrielle, en vertu d’une convention d’honoraires signée, en octobre 2009, par elle et Carlos Ghosn. Les juges d’instruction n’ont pu « identifier que très peu de preuves de l’existence et de la réalité des prestations réalisées par Mme Dati en exécution de la convention » alors qu’elle était députée européenne (2009-2019). Elle est soupçonnée d’avoir fait du lobbying, en acceptant « de servir de relais, voire de cheval de Troie pour M. Ghosn et Renault, au sein du Parlement européen ».

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