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Depuis des décennies, les pick-up civils sont de tous les conflits ou presque. Qu’il s’agisse de transporter des troupes, d’acheminer du matériel, ou bien de déployer des armes lourdes, ces véhicules polyvalents grâce à leurs plateaux arrières séduisent tant acteurs étatiques que groupes armés irréguliers. Les modèles « Hilux » et « Land Cruiser » de la marque Toyota tout particulièrement.
En vente libre à travers le monde, pouvant être achetés par n’importe quel particulier pour un prix neuf de quelques dizaines de milliers d’euros, ces derniers ont de quoi séduire. Réputés pour leur solidité, aussi faciles à réparer qu’à conduire – contrairement à des véhicules blindés plus sophistiqués et évidemment plus onéreux – ces pick-up ont notamment été utilisés en grand nombre par l’organisation Etat islamique. Dans ce cas précis, la firme japonaise avait pourtant cessé ses activités en Syrie depuis 2012. Mais les possibilités d’approvisionnement et de circuits logistiques sont nombreuses pour un véhicule comme le Hilux, vendu a plus de 17 millions d’exemplaires entre 1968 et 2017.
Parmi nos sources.
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De l’Ukraine à Taïwan, du Mali à la bande de Gaza, en croisant vérification de vidéos amateurs, analyse d’images satellites et éclairage d’experts internationaux, « Le Monde » dévoile les secrets des armes d’aujourd’hui et des stratégies militaires qui font l’actualité.
