Meilleures Actions
Histoires Web vendredi, juin 13
Bulletin

Un arrêté, appliqué depuis le 28 mars, a signé un tournant pour les futurs projets d’installations solaires. Pour les ménages qui mettent en place des panneaux photovoltaïques depuis cette date, le tarif de rachat du surplus d’électricité produit est divisé par trois. L’énergie produite et non consommée directement est désormais rachetée 4 centimes d’euro par kilowattheure (kWh), contre 12,69 centimes auparavant.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Installer des panneaux photovoltaïques est-il encore rentable ?

Le décret n’est pas rétroactif, seules les nouvelles installations sont concernées par l’arrêté. Un foyer disposant d’une installation solaire produisant 3 000 kWh d’électricité par an et en autoconsommant la moitié générerait donc 60 euros de revente d’électricité par an, contre 190 euros pour un même panneau raccordé avant l’application de cet arrêté.

Pourquoi un tel changement de cap de la part de l’Etat ? Le gouvernement motive sa décision par de la rationalité économique, préférant inciter financièrement les projets solaires aux coûts de production plus compétitifs. Les grands projets photovoltaïques, compris entre 9 et 100 kilowatts-crêtes de puissance théorique, ont d’ailleurs vu le tarif de rachat de l’électricité maintenu à leur niveau précédent.

« L’efficacité économique du soutien aux grandes installations photovoltaïques est supérieure. Les petites installations photovoltaïques présentent un coût de production, lorsqu’on tient compte notamment du coût de raccordement, qui est plus important », a justifié, fin février, à l’Assemblée nationale, Marc Ferracci, ministre chargé de l’industrie et de l’énergie. Ces coûts de raccordement ne sont pas directement facturés aux ménages pratiquant, au moins en partie, l’autoconsommation, ils sont assumés par Enedis, filiale d’EDF et propriété de l’Etat.

Il vous reste 45.33% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.