Pascu Sorin Ovidiu, 57 ans, voudrait rentrer chez lui. Et comme beaucoup d’exilés roumains en Italie, cet entrepreneur en bâtiment compte sur George Simion, chef de l’Alliance pour l’unité des Roumains (AUR), candidat d’extrême droite favori de l’élection présidentielle, dont le second tour se tient dimanche 18 mai, pour rendre ce rêve réalisable.
« Mon pays me manque. Simion créera les conditions de notre retour en faisant le ménage parmi les corrompus et en remettant sur pied l’économie », espère ce chef d’entreprise, arrivé en Italie en 2000 et supporteur du club de football de l’AS Roma depuis toujours. Ce Romain d’adoption, qui soutient la présidente du conseil d’extrême droite, Giorgia Meloni, a obtenu la nationalité italienne il y a six mois, mais sa nostalgie du pays ne fait que croître à mesure qu’il avance en âge, de même qu’une profonde colère vis-à-vis de la classe politique qui domine la Roumanie depuis la chute du communisme, en 1989.
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