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Plus que toute autre organisation, le Forum économique mondial de Davos traîne son lot de fantasmes et de suspicions. Pas étonnant dès lors si l’annonce, lundi 21 avril, du départ de son fondateur, Klaus Schwab, quasi concomitante avec celle de la mort du pape François, à 88 ans, a excité les complotistes – l’Américain Alex Jones en tête –, qui n’ont pas manqué de suggérer des parallèles entre les deux « globalistes » supposés.

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« Alors que j’entre dans ma 88e année, j’ai décidé de démissionner de mes fonctions de président et membre du conseil des trustees, avec effet immédiat », a indiqué l’ingénieur allemand, qui avait lancé en 1971 un symposium de management dans la station des Grisons, afin de promouvoir une vision européenne du capitalisme. En 2024, M. Schwab avait déjà quitté la direction opérationnelle du grand barnum, cédant les rênes à Borge Brende, un ex-ministre norvégien des affaires étrangères.

L’ancien patron de Nestlé, le Suisse Peter Brabeck-Letmathe, assurera l’intérim à la présidence des « trustees », les « gardiens de la mission et des valeurs » du forum de Davos. Mais trouver un successeur sera difficile, tant M. Schwab incarnait le forum de Davos depuis près de cinquante-cinq ans. Un passage de relais d’autant plus délicat que le grand rassemblement des élites mondiales a perdu de son lustre dans un monde dominé par Donald Trump.

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