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La phrase a mal vieilli, la prophétie aussi. « On n’a aucun intérêt à monter à bord du Titanic », répétait-on au sein du parti Les Républicains (LR) pour balayer l’idée d’une entrée dans un gouvernement sous la présidence d’Emmanuel Macron. Jusqu’à la dissolution du 9 juin 2024, la droite ne voyait que brouillard et icebergs à l’horizon, et redoutait de couler à pic dans le même radeau de survie que la Macronie. Laurent Wauquiez le premier. C’était avant l’entrée de ministres LR dans le gouvernement dirigé par Michel Barnier. Avant, surtout, que Bruno Retailleau ne goûte au ministère de l’intérieur à une popularité aussi inattendue que fulgurante, la soixantaine entamée, et en profite pour décrocher, en mai, la présidence de LR.

Difficile de rivaliser avec la force de frappe médiatique de la Place Beauvau. « Depuis qu’il [y est installé, Bruno Retailleau] bénéficie d’une triple prime : visibilité, notoriété et crédibilité, observe Laure Salvaing, directrice générale du cabinet d’études Verian France. Et l’idée qu’il faut être au gouvernement pour agir continue à être plébiscitée par les sympathisants de droite. C’est difficile pour Laurent Wauquiez d’exister dans ce contexte. »

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