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Comment masquer un échec patent ? En le maquillant en étape nécessaire. Incapable de tenir sa promesse de campagne, celle d’une conclusion immédiate de la guerre en Ukraine grâce à sa médiation, Donald Trump a eu recours à une comparaison saisissante, jeudi 5 juin.

Accueillant dans le bureau Ovale le chancelier allemand, Friedrich Merz, le président américain a qualifié les Ukrainiens et les Russes de « deux jeunes enfants qui se battent comme des dingues. Ils se haïssent et ils se battent dans un parc et vous essayez de les séparer. Ils ne veulent pas être tirés. Parfois, il vaut mieux les laisser se battre pendant un temps, puis les séparer. Et j’ai fourni cette analogie [au président russe Vladimir] Poutine hier. » Le dirigeant américain a précisé qu’on voit aussi ce phénomène dans des sports comme le hockey, où les arbitres tardent volontairement à intervenir.

De cette étrange analogie, Donald Trump a tiré la conclusion évidente que les combats allaient continuer. Sans s’appesantir sur l’audacieuse opération par drones conduite par l’armée ukrainienne contre les bases aériennes russes, le milliardaire a résumé son échange avec Vladimir Poutine. « Il a dit : “Nous n’avons pas d’autres choix que d’attaquer à la suite de ça. Et probablement, ça ne va pas être joli.” J’ai dit, “Ne faites pas ça. Vous ne devriez pas faire ça. Vous devriez arrêter ça.” Mais encore une fois, il y a beaucoup de haine », a ajouté Donald Trump. Pas d’agresseur ni de victime, donc. Interrogé à plusieurs reprises sur de nouvelles sanctions américaines contre la Russie, il a assuré qu’il avait une date butoir en tête, sans la révéler.

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