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Elles sont rares. Vous pouvez trouver, par exemple, Mitch McConnell, qui incarne une aile traditionnelle plutôt va-t-en-guerre du Parti républicain. Il a dû composer avec l’arrivée au Congrès de lieutenants de Donald Trump, épousant des positions de plus en plus isolationnistes.

Depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, le sénateur du Kentucky est apparu comme l’un des très rares sénateurs républicains à avoir voté contre la nomination de certaines personnalités choisies par le président pour diriger son gouvernement. Mitch McConnell a ainsi voté contre la confirmation de Robert Kennedy Jr au ministère de la santé, de Tulsi Gabbard comme directrice du renseignement national et de Pete Hegseth pour le ministère de la défense. Mais, isolé au sein de son camp majoritaire, ses votes n’ont pas suffi pour bloquer leur nomination. En outre, il a annoncé qu’il ne serait pas candidat à sa réélection.

Le maire républicain de Springfield, dans l’Ohio, a déclaré à Newsweek que les expulsions étaient préjudiciables à sa communauté, mais les membres républicains du Congrès ont largement soutenu les mesures de M. Trump.

Lisa Murkowski, sénatrice de l’Alaska, a déclaré lors d’une conférence à Anchorage, rapporte The Anchorage Daily News : « Nous avons tous peur. (…) Mais nous vivons une époque et un contexte que je n’ai certainement jamais connus auparavant. Je vous l’avoue, je suis souvent très inquiète à l’idée de m’exprimer, car les représailles sont réelles. Et ce n’est pas juste. »