Trois départements du sud-est de la France – les Bouches-du-Rhône, les Alpes-Maritimes et le Vaucluse – ont été placés en alerte niveau 1 pour pollution de l’air à l’ozone pour la journée de vendredi, ont déclaré, jeudi 19 juin, les préfectures concernées.
Les concentrations en ozone continuent « d’augmenter et de dégrader la qualité de l’air, en lien avec des températures élevées et un bon ensoleillement, favorisant les processus photochimiques », a expliqué, dans un communiqué, l’organisme de mesure de la qualité de l’air AtmoSud, qui décrit un épisode de pollution de type « estival ».
La préfecture des Bouches-du-Rhône a signalé des « concentrations élevées en ozone » jeudi matin « sur l’étang de Berre », à l’ouest de Marseille.
Un niveau « mauvais » en Occitanie et en Ile-de-France
Cet épisode de pollution entraîne des recommandations sanitaires, comme le fait d’éviter les activités physiques et sportives intenses, ou encore d’être vigilant vis-à-vis des personnes vulnérables ou sensibles.
Dans le Vaucluse, la préfecture recommande par ailleurs de limiter les déplacements et l’usage de véhicules automobiles, avec notamment un « abaissement de 20 kilomètres à l’heure des vitesses maximales », sans toutefois descendre en dessous de 70 kilomètres à l’heure.
Sans placer les départements occitans en alerte, Atmo Occitanie prévoit pour vendredi un indice de la qualité de l’air « mauvais » pour toute la région, là encore « en raison des concentrations en ozone ». Ce niveau, le quatrième plus haut sur six, sera également atteint en Ile-de-France, a annoncé Airparif, organisme de surveillance de la qualité de l’air.
Compte tenu de cet épisode, le préfet de police de Paris a annoncé une baisse de 20 kilomètres à l’heure des vitesses maximales autorisées dans la région.