Particules désertiques dans le Sud-Est, effets des fortes chaleurs en Alsace… Des épisodes de pollution aux particules fines et à l’ozone ont conduit au placement en état d’« alerte » samedi plusieurs départements, ont annoncé vendredi 13 juin les préfectures concernées.
Dans le Sud-Est, quatre départements seront samedi placés en alerte pour pollution aux particules fines, trois en alerte 2 (Bouches-du-Rhône, Vaucluse et Alpes-de-Haute-Provence), et un en alerte 1 (Hautes-Alpes). Les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse étaient en alerte niveau 1 vendredi. « L’épisode de particules lié aux incendies canadiens tarde à se disperser, tandis que les particules sahariennes abordent notre région par l’ouest », explique AtmoSud, l’organisme de mesures de la qualité de l’air en PACA.
De même, trois départements seront en alerte 2 pour pollution de l’air à l’ozone (Bouches-du-Rhône, Vaucluse et Alpes-de-Haute-Provence), cette pollution étant « poussée à l’intérieur des terres par les brises de mer », selon AtmoSud. Ces mêmes trois départements étaient en alerte niveau 1 depuis jeudi. Dans les Bouches-du-Rhône, la circulation différenciée est maintenue samedi dans la ZFE de Marseille, a précisé la préfecture.
Limiter les déplacements et l’usage de véhicules automobiles
Les deux départements d’Alsace seront aussi concernés par un placement en état d’alerte niveau 1 samedi pour la pollution à l’ozone, a annoncé ATMO Grand Est, l’organisme de mesures de la qualité de l’air dans la région, en raison du « maintien des conditions météorologiques estivales (fortes chaleurs, ensoleillement) qui continue de faire s’élever les niveaux d’ozone accumulés dans l’air ces derniers jours », explique-t-il. Par la suite, « l’arrivée d’une perturbation à partir de dimanche conduira à abaisser les niveaux en ozone, et à lever la procédure d’alerte sur les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin », est-il précisé.
Cet épisode de pollution implique des recommandations sanitaires, comme le fait d’éviter les activités physiques et sportives intenses, ou encore d’être vigilant vis-à-vis des personnes vulnérables ou sensibles. Les préfectures recommandent par ailleurs de limiter les déplacements et l’usage de véhicules automobiles, avec notamment un « abaissement de 20 km/h des vitesses maximales », sans toutefois descendre en dessous de 70 km/h.
Des mesures de tarification spéciale voire de gratuité sont aussi mises en place pour favoriser l’usage des transports en commun. Dans le Sud-Ouest, « un épisode de pollution est prévu sur le département des Pyrénées-Orientales » après l’arrivée vendredi « d’une masse d’air chargée de particules désertiques », a déclaré ATMO Occitanie, mais « le seuil d’information ne devrait pas être dépassé ».