Les oreilles pointues jaune et noir d’une casquette Pikachu dépassent d’un arbre taillé en cône ; un chapeau mou en forme du poisson Magicarpe prêt à plonger dans un bassin qui glougloute ; un homme en costume trois-pièces aux couleurs de Pokémon qui longe les parterres géométriques d’un jardin à la française.
L’affluence de milliers d’amateurs du jeu vidéo Pokémon Go au parc de Sceaux (Hauts-de-Seine), vendredi 13 juin, n’est pas sans rappeler l’effervescence du mois de juillet 2016, alors que venait de sortir ce titre du studio Niantic, et que les joueurs arpentaient les parcs et jardins des grandes métropoles à la recherche de Pokémon à capturer à travers l’écran de leur smartphone.
Mais sa communauté est toujours active, comme en témoigne la tenue d’un Pokémon Go Fest – un événement en plein air dédié au jeu de réalité augmentée – dans ce domaine d’un château situé au sud de Paris, ainsi que dans des rues de la capitale. Près de 60 000 visiteurs étaient attendus, du 13 au 15 juin, par Niantic. L’inscription, facturée une vingtaine d’euros, permettait d’assister aux apparitions de Pokémon rares et celle du spécimen Volcanion, inédit dans le jeu.
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