plus de 200 personnes évacuées dans la ville Mikolaïv et un mort à Kherson après des bombardements russes

Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, après un entretien avec son homologue slovaque, le nationaliste Robert Fico, a dénoncé mardi des déclarations « hostiles et agressives » de l’Ukraine, qui a décidé d’interrompre le transit de gaz russe vers l’Europe centrale. « La façon dont les Ukrainiens ont refusé de régler cette question de manière négociée est tout simplement inacceptable », a estimé M. Orban, l’un des plus proches partenaires au sein de l’Union européenne des présidents américain, Donald Trump, et russe, Vladimir Poutine.

« Les changements qui se produisent dans le monde jouent contre Kiev et affaiblissent sa position. Si elle reste agressive et hostile, elle sera perdante », a prévenu Victor Orban, qui s’exprimait au lendemain du retour de Donald Trump à la Maison Blanche. « Nous finirons par nous fâcher et nous prendrons des contre-mesures », a-t-il ajouté, sans toutefois dire lesquelles.

Avec le retour de M. Trump à la présidence des Etats-Unis, sa position « pro-paix » est devenue le « courant dominant » dans le monde occidental, a estimé le dirigeant hongrois, qui a appelé à plusieurs reprises à des pourparlers de paix entre Kiev et Moscou et refusé d’envoyer une aide militaire à l’Ukraine. M. Orban s’est encore dit hostile à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, insistant sur le fait qu’elle « ne bénéficiera jamais d’un soutien unanime » au sein de l’alliance.

M. Fico, qui a mis fin à l’aide militaire à l’Ukraine lorsqu’il a succédé à un gouvernement de centre-droit en octobre 2023, est lui aussi opposé à l’adhésion de Kiev à l’Alliance atlantique, « un grand risque » qui pourrait, selon le premier ministre slovaque, « conduire à une troisième guerre mondiale ».