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Histoires Web dimanche, août 17
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Les Sex Pistols dans les rues de Soho, à Londres, en septembre 1976. Le batteur Paul Cook porte un t-shirt « I hate Pink Floyd » (Je déteste Pink Floyd), inauguré par le chanteur Johnny Rotten (premier à gauche) l’été précédent.

C’est ce qui s’appelle « customiser » un tee-shirt : l’adapter à son goût – ou plutôt à son dégoût – personnel. Et celui qu’arbore le jeune John Lydon dans les rues de Londres, à l’été 1975, n’est pas passé inaperçu. C’est que la bouille de cet histrion de 19 ans, à la tignasse verte ou orange (selon ses envies) et au regard de dément, jure déjà avec les quatre sages visages exposés sur son vêtement, chevelus et pour moitié barbus : ceux de David Gilmour, Roger Waters, Nick Mason et Richard Wright, les quatre musiciens de Pink Floyd.

En héritier des dadaïstes, Lydon s’est livré à un détournement. Il a percé de trous les yeux de ses victimes et a précédé le nom de leur groupe d’un avis personnel inscrit manuellement. On y lit désormais : « I Hate Pink Floyd » (« je déteste Pink Floyd »).

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