Salindres dans le Gard, Saint-Aubin-lès-Elbeuf en Seine-Maritime, et maintenant Mourenx, dans les Pyrénées-Atlantiques. La découverte des « hot spots » de la contamination aux substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) s’accélère en France. Et ce n’est pas le fruit du hasard : depuis juin 2023, ces « polluants éternels » – indestructibles dans l’environnement et associés à une liste croissante de maladies – doivent être mesurés dans les rejets aqueux des sites industriels sensibles. Avant, aucun texte n’encadrait leur surveillance dans les effluents des usines.
Les résultats de la campagne, publiés progressivement ces derniers mois par les autorités régionales et analysés par Le Monde, révèlent l’existence d’un nouveau « super-émetteur » de PFAS : l’usine Finorga de Mourenx, aujourd’hui détenue par le groupe Axplora (ex-Novasep), qui n’a pas répondu aux sollicitations du Monde. En activité depuis trente ans, le site synthétise des principes actifs pour l’industrie pharmaceutique.
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