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Un placenta au poids réduit et moins vascularisé, voilà ce que risquent les femmes enceintes les plus exposées aux substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), selon une étude publiée le 30 janvier par Sadia Khan (université Grenoble-Alpes) et ses collègues, dans la revue Environment International. Ces composés issus de la chimie de synthèse, très prisés des industriels du fait de leurs propriétés antiadhésives et imperméabilisantes ainsi que de leur résistance à des températures très élevées, sont contenus dans de nombreux objets du quotidien.

« On commence à accumuler beaucoup de preuves sur l’effet d’un certain nombre de PFAS sur la santé », rappelle Xavier Coumoul, professeur de toxicologie et de biochimie à l’université Paris Cité et directeur de l’équipe MetaTox à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), qui n’a pas participé à l’étude. Deux de ces composés, le PFOA et le PFOS, ont ainsi respectivement été classés « cancérogène certain pour l’humain » (groupe 1) et « cancérogène possible » (groupe 2B) en 2023 par le Centre international de recherche sur le cancer.

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