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Histoires Web vendredi, février 14
Bulletin

C’est à un dilemme aujourd’hui « impossible à résoudre » que veut s’attaquer la CGT. Alors que l’impact des substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées (PFAS) sur l’environnement et la santé des populations a encore été souligné par une série d’enquêtes menées par 30 médias dont Le Monde, pointant la responsabilité des industriels – 20 sites de production en Europe, 230 usines utilisatrices –, le syndicat refuse que les travailleurs en soient réduits à cette mauvaise équation : « Si l’entreprise continue à polluer, elle tue physiquement ; si elle ferme, elle tue socialement. »

Dans un courrier adressé à Matignon, jeudi 6 février, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, les secrétaires généraux des fédérations de la chimie et de la métallurgie, ainsi qu’Agnès Naton, secrétaire de la CGT Auvergne-Rhône-Alpes, où se situent plusieurs sites concernés, demandent ainsi au premier ministre une « rencontre d’urgence » face à ce « nouveau scandale sanitaire », pour élaborer des solutions qui prennent en compte à la fois le devenir de l’industrie et la santé des populations. A commencer par celle des travailleurs.

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