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Histoires Web jeudi, février 13
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Face à la crise des polluants éternels, deux distributeurs d’eau potable ont décidé de jouer la transparence et de lancer la contre-attaque. Eau de Paris, la première entreprise publique de l’eau en France, et Atlantic’eau, le service public de l’eau en Loire-Atlantique, ont communiqué, jeudi 13 février, les résultats de leurs analyses sur la présence de PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées) dans l’eau pour répondre aux « inquiétudes légitimes » de leurs usagers.

La régie parisienne annonce qu’elle va déposer plainte contre X dans les prochains jours. Cette dernière vise plusieurs infractions pénales : pollution des réseaux d’adduction d’eau potable par déversement de substances, abandon de déchets et dégradation substantielle de l’environnement. La maire de Paris, Anne Hidalgo, avait indiqué la veille préparer des recours avec d’autres collectivités et opérateurs pour obtenir réparation du préjudice écologique et faire financer les coûts faramineux de la dépollution par les industriels. « Ce sont les pollueurs qui doivent payer, les multinationales de la chimie qui commercialisent ces polluants dont ils connaissent la toxicité depuis des décennies, justifie Dan Lert, le président d’Eau de Paris. Pas les usagers, pas les opérateurs d’eau potable, pas les collectivités. »

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