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Marie, 44 ans, le dit simplement : oui, elle considère que son métier est « important ». « On aide les enfants à se développer, à se construire », s’enthousiasme cette femme énergique (elle n’a pas souhaité donner son nom), salariée dans une crèche multi-accueil parisienne où « la bienveillance » est le maître mot. Après « dix ans chez Zara », suivis d’une reconversion professionnelle dans la petite enfance en 2017, aujourd’hui, elle ne changerait d’activité pour rien au monde, même si « c’est de loin le métier le plus difficile que j’ai fait », expose-t-elle.

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Pas seulement en raison du mal de dos qui ne la quitte plus ou du bruit constant dans lequel elle évolue. Non, « la plus grosse pression » vient de « la responsabilité immense » qui est la sienne tous les jours. « Les enfants sont ce qu’il y a de plus précieux pour les parents qui nous les confient. Il faut qu’ils passent une bonne journée, qu’ils soient en bonne santé, ne soient pas malheureux… »

Une dizaine de femmes, réunies ce jeudi de novembre au Centre d’études et de recherches pour la petite enfance (Cerpe), à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), un institut de formation à ces métiers, opinent de la tête. Les unes suivent un cursus d’un an pour devenir des auxiliaires de puériculture, les autres se destinent à devenir des éducatrices de jeunes enfants (niveau bac + 3). Beaucoup travaillent déjà depuis plusieurs années dans le secteur de la petite enfance, et effectuent leur formation en alternance.

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