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Oliver et son frère ne seront pas présents à la cour criminelle départementale des Bouches-du-Rhône ce lundi 1er septembre pour l’ouverture du procès de leur agresseur. Agés de 15 et 12 ans au moment des faits commis en 2018 à 11 000 kilomètres de là, dans les rues de Manille, ces deux garçons ne s’assiéront pas sur le banc des parties civiles. Dans le box des accusés, ils ne scruteront pas le visage de l’homme de 39 ans à l’époque, Julien P., qu’ils accusent de les avoir violés à de nombreuses reprises. Ils ne l’entendront pas s’empêtrer dans ses explications. Comme souvent dans les affaires de pédocriminalité internationale, ils seront au mieux entendus en visioconférence mercredi.

Julien P. se cachait en pleine lumière. A l’instar des pédocriminels chevronnés, il ciblait les espaces fréquentés par des enfants vulnérables afin d’assouvir sa violence. Pendant six ans, Julien P. était enquêteur dans deux brigades de protection des mineurs (BPM), l’une à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), l’autre à Marseille. Depuis 1997, Julien P. s’était engagé, jusqu’à en devenir le président, dans une association de protection des enfants des rues de Manille, Virlanie France, « qui prend soin des enfants les plus vulnérables : ceux qui ont été abandonnés, abusés, exploités, négligés, les orphelins et les plus pauvres parmi les plus pauvres », écrit l’ONG sur son site internet.

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