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La scène se déroule mardi 8 juillet dans le 15e arrondissement de Paris. Au siège d’Altice France, quartier Balard, le premier comité de groupe du semestre réunit le PDG, Arthur Dreyfuss, le directeur financier, Benjamin Haziza, et le secrétaire général, Laurent Halimi. En milieu d’après-midi, après quatre heures de discussion, la parole est donnée à Karim Bernoussi, cofondateur et PDG d’Intelcia, géant marocain des centres d’appels, détenu par Altice à hauteur de 65 % depuis 2016. Son dirigeant, un proche du principal actionnaire d’Altice, le milliardaire franco-israélien Patrick Drahi (né à Casablanca), est en visio depuis Casablanca, où siège la filiale, numéro trois de la relation client sur le marché français.

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« Pour la première fois lors d’un comité de groupe, Karim Bernoussi nous informe que des investisseurs marocains s’apprêtent à racheter les parts d’Altice », témoigne Wilfried Jaire, délégué syndical SUD d’Intelcia, présent à la réunion à Paris. L’identité des mystérieux investisseurs est tue, mais pas leur profil : des « family offices », selon le patron marocain, autrement dit des gestionnaires travaillant pour le compte de riches familles marocaines. « L’idée avancée par Karim Bernoussi [qui possède 35 % d’Intelcia avec son directeur général adjoint] est celle d’un groupement d’acquéreurs comprenant des gérants de patrimoine et des hauts cadres de l’entreprise », précise le syndicaliste.

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