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Histoires Web mardi, juin 17
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« Pourquoi moi ? » A l’annonce d’un diagnostic de maladie de Parkinson, la question est récurrente. Est-ce à cause de l’âge, des gènes, de la pollution de l’environnement, du mode de vie… voire d’un peu tout ça ? « C’est une frustration pour les patients de ne pas avoir de réponse claire à cette question, témoigne David Grabli, neurologue au centre expert Parkinson de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris (AP-HP). Surtout s’ils sont plus jeunes que l’image qu’ils se font de l’âge des personnes touchées par la maladie, et qu’ils n’ont pas d’antécédents familiaux identifiables. »

Les formes génétiques pures, liées à la mutation d’un gène et héréditaires, ne représentent, en effet, que 5 % des cas. Dans les 95 % restants, le risque de développer cette maladie neurodégénérative, dont la prévalence augmente avec l’âge, est le résultat d’une « équation avec plein d’inconnues, souligne David Devos, neurologue au CHU de Lille et à l’Inserm. Pour chaque personne, il y a au moins une centaine de causes, mises en équation et pondérées, qui entrent en jeu pour expliquer qu’après dix ou quinze ans de mécanismes de compensation du corps la perte de neurones sera suffisamment importante pour que les signes cliniques apparaissent ».

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