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Histoires Web vendredi, avril 18
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A quelques minutes du début de l’examen en séance, mardi 8 avril en fin de journée, des élus parisiens ont jeté leurs ultimes forces dans la bataille. Alors que les députés s’apprêtaient à débattre de la proposition de loi visant à réformer la loi électorale de 1982 dite Paris-Lyon-Marseille (PLM), des sénateurs et des maires d’arrondissement parisiens Les Républicains (LR) ont demandé par communiqué le retrait du texte de l’agenda. Le matin, pendant la séance du Conseil de Paris, une large majorité des conseillers de la capitale, emmenés par la maire socialiste, Anne Hidalgo, avaient également adopté un vœu pour que le texte soit « immédiatement retiré de l’ordre du jour ». Comme depuis des mois, ils ont dénoncé une réforme selon eux inopportune, mal pensée et risquant de déconnecter à terme la mairie centrale de ses arrondissements.

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Rien n’y a fait. Non seulement le texte a bien été examiné dans la soirée et devrait, sauf surprise, être adopté mercredi, mais les députés ont d’ores et déjà entériné en séance le principal article, qui institue deux scrutins distincts simultanés : l’un pour élire les conseillers d’arrondissement et l’autre pour les membres du conseil municipal. Aujourd’hui et depuis plus de quarante ans, les Parisiens et les Marseillais ne votent qu’une fois aux élections municipales, pour élire leurs conseillers d’arrondissement, dont une partie siège ensuite au conseil municipal et choisit le maire. A Lyon, la situation est légèrement différente puisque, depuis 2020, les électeurs votent déjà dans une deuxième urne, pour élire en plus le conseil de la métropole.

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