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Histoires Web mardi, avril 22
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Cela aurait dû être du gâteau. Avec un contrat à durée indéterminée (CDI), un revenu net de 3 000 euros par mois et deux parents pour se porter garants, Lucas (tous les prénoms ont été modifiés), 26 ans, abordait confiant sa recherche de logement à Paris. Originaire du Sud-Ouest, ce diplômé d’une école d’ingénieurs a été embauché, début 2023, à sa sortie d’école, à un poste de développeur Web dans une start-up. Il avait alors trouvé une chambre meublée dans une colocation, sans trop de difficultés. Mais un an plus tard, alors que son bail n’est pas renouvelé, c’est une autre histoire.

« Je trouvais très peu d’annonces », explique le jeune ingénieur, qui décide alors d’élargir sa recherche. Avec un ancien camarade de promotion, qui, comme lui, peut mettre jusqu’à 1 000 euros par mois dans un loyer, il regarde aussi les appartements vides. Sans succès. « On a fait des visites mais les propriétaires préféraient toujours louer à des couples », témoigne Lucas. A partir du mois de mai, les offres se raréfient encore, les propriétaires préférant réserver leur bien pour les louer à des touristes pendant les Jeux olympiques.

A court de solution, Lucas finit par rentrer chez ses parents dans le Sud, où il télétravaille pendant deux mois. Depuis mi-novembre 2024, il est revenu à Paris, où il sous-loue la chambre de bonne qu’occupait son frère : 500 euros par mois pour 14 m2. « Au moins, j’ai un truc stable. Ça m’évite d’être chez mes parents ou de squatter le canapé d’un pote », souligne le jeune diplômé, qui trouve la situation un peu « dingue ».

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