Pour quelque 630 000 lycéens, une nouvelle étape vient s’intercaler entre les résultats de Parcoursup, lundi 2 juin, et les épreuves du baccalauréat à partir du 16 juin : celle du classement par ordre de préférence de leurs vœux restés en attente pour accéder à une formation de l’enseignement supérieur.
Du 6 au 10 juin inclus, tous les candidats n’ayant que des vœux en attente ou qui ont déjà accepté une proposition tout en souhaitant conserver des vœux en attente qui les intéressent davantage devront faire le tri. Ils hiérarchiseront ainsi leurs choix, quitte à éliminer des formations par lesquelles ils ne sont finalement plus attirées. Tout vœu en attente non classé sera définitivement supprimé le 11 juin.
Objectif de l’exercice : accélérer la procédure pour l’ensemble des candidats en permettant à un maximum d’entre eux de progresser plus vite dans des listes d’attente qui n’évoluent qu’au rythme des désistements de candidats mieux placés. Autre vertu espérée : diminuer le stress lié à Parcoursup lors des épreuves du bac.
Moitié surpris, moitié anxieux, des élèves de terminale confient avoir été « un peu pris au dépourvu » par cette nouveauté. « Jusqu’à la mi-mai, nous n’avions pas compris qu’il y aurait ce choix à faire. Cela ne nous avait pas été précisé dans les étapes de Parcoursup présentées au mois de janvier », relate Syriane (elle n’a pas souhaité donner son nom, comme toutes les personnes citées par leur prénom), élève à Nérac, dans le Lot-et-Garonne. Son amie Clarisse souligne « une charge mentale supplémentaire », mais elle salue « un temps de réflexion utile qui permettra de ne pas accepter mécaniquement la première réponse, obtenue peut-être dès le 2 juin ».
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