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Histoires Web dimanche, novembre 17
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L’indice de la qualité de l’air à Lahore, deuxième ville du Pakistan étouffée par la pollution, est descendu, dimanche 17 novembre, sous le seuil considéré comme « dangereux » pour l’homme, pour la première fois en deux semaines.

L’indice de qualité de l’air (AQI) s’est élevé en moyenne sur la journée à 243. Or l’air est considéré comme « mauvais » à partir de 180 et « dangereux » pour l’être humain au-delà de 300. Le 4 novembre, cet indice s’était établi à 289 dans la ville frontalière de l’Inde de 14 millions d’habitants. Dix jours plus tard, il connaissait un pic historique à 1 110.

Dimanche, avec un indice à 243, la concentration de particules fines PM2,5 dans l’air était toujours dix fois plus élevées que le seuil jugé acceptable par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

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Cancers du poumon et maladies respiratoires

La région du Pendjab, où vivent plus de la moitié des 240 millions de Pakistanais, a déjà annoncé fermer les établissements scolaires de ses principales villes jusqu’au 24 novembre. Elle a également interdit toute activité sportive en plein air dans les écoles jusqu’en janvier, banni tuk-tuks polluants, barbecues et chantiers dans le centre de Lahore, fermé les espaces publics et distribué des milliers d’amendes aux usines polluantes.

Toutes ces mesures sont censées lutter contre le smog, un mélange de brouillard et d’émissions polluantes favorisé par les émanations de diesel, les fumées des brûlis agricoles saisonniers et le refroidissement hivernal.

Une exposition prolongée à ce brouillard de pollution peut provoquer accidents vasculaires cérébraux, maladies cardiaques, cancers du poumon et maladies respiratoires. Particulièrement chez les enfants dont près de 600 millions sont exposés à une pollution élevée en Asie du Sud, selon l’Unicef.

Selon une étude de l’Université américaine de Chicago, la pollution élevée a déjà fait chuter l’espérance de vie à Lahore de 7,5 années.

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Le Monde avec AFP

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