Depuis plus d’un an, les organisations syndicales enseignantes réclament en vain au ministère de l’éducation nationale un bilan du pacte enseignant, le dispositif de rémunération des heures supplémentaires introduit à la rentrée 2023. C’est finalement la Cour des comptes qui, dans un « audit flash » publié lundi 30 juin, livre une première évaluation de cette politique. « Après un an et demi de mise en œuvre, le pacte apparaît aujourd’hui comme un dispositif qui cherche encore son positionnement », estiment les magistrats.
Promesse de campagne d’Emmanuel Macron en 2022, le pacte enseignant rémunère les professeurs volontaires pour effectuer un volume annuel de missions supplémentaires définies par le ministère de l’éducation nationale. Au nombre de six pour les professeurs du premier degré et de onze pour ceux du secondaire, ces missions vont des remplacements de courte durée aux stages de remise à niveau pendant les vacances scolaires, en passant par le soutien en 6ᵉ, l’aide aux devoirs, l’accompagnement des élèves décrocheurs en lycée professionnel ou encore la conduite de « projets innovants ».
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