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L’attaque perpétrée le 5 mars 2019 contre deux surveillants du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe (Orne), dont le procès s’ouvre, lundi 2 juin, devant la cour d’assises spéciale de Paris, s’inscrivait dans une série d’attentats qui constitue à elle seule une sous-catégorie de la thématique djihadiste : celle des attaques terroristes commises en prison par des détenus radicalisés.

Trois autres attentats ont été recensés à ce jour dans les prisons françaises : l’agression au couteau de deux surveillants de la prison d’Osny (Val-d’Oise) par Bilal Taghi, le 4 septembre 2016, celle de quatre agents pénitentiaires par le djihadiste allemand Christian Ganczarski, le 11 janvier 2018, à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), et l’assassinat, le 2 mars 2022, d’Yvan Colonna, l’assassin du préfet Erignac, à la maison centrale d’Arles (Bouches-du-Rhône), par le détenu fiché « S » Franck Elong Abé.

La violente attaque au couteau dont ont été victimes, en mars 2019, deux agents du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe, présente en revanche une particularité : il s’agit du seul attentat djihadiste commis en France par un couple. L’initiateur de celui-ci, Michaël Chiolo, un délinquant ultraviolent converti à l’islam radical, sera jugé durant cinq semaines, en compagnie de quatre autres détenus accusés d’avoir été au courant de son projet, si ce n’est de l’avoir encouragé. Sa compagne, épousée religieusement, Hanane Aboulhana, a été tuée lors de l’assaut du RAID.

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