Meilleures Actions
Histoires Web mardi, avril 15
Bulletin

La Fondation pour la mémoire de l’esclavage en est convaincue : la France doit s’engager dans la réparation de son passé esclavagiste, à l’étranger comme dans ses outre-mer. Cette interpellation s’adresse à l’exécutif à l’occasion du bicentenaire, le 17 avril, de l’ordonnance royale de 1825 qui a concédé l’indépendance d’Haïti contre le paiement d’une dette faramineuse de 150 millions de francs-or dont le pays ne s’est jamais remis.

Présidée par l’ancien premier ministre socialiste Jean-Marc Ayrault, la Fondation a ouvert dans la discrétion, en 2024, une réflexion sur les réparations. L’écrivaine haïtienne Yanick Lahens, le patron béké (les békés sont les descendants des colons esclavagistes) martiniquais Bernard Hayot, l’historien réunionnais Prosper Eve, la directrice scientifique du musée d’histoire de Nantes, Krystel Gualdé… des personnalités diverses ont été réunies en décembre 2024 sur quatre thèmes de travail : la question internationale, les outre-mer, le racisme et les discriminations, les restitutions culturelles. Le contenu de ces ateliers, auquel Le Monde a eu accès en exclusivité, sera mis en ligne pour être versé au débat public dans quelques jours.

Il vous reste 81.71% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.