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La malédiction continue. Emilia Pérez, le drame musical de Jacques Audiard qui narre la transition de genre d’une narcotrafiquante mexicain, n’est reparti, dimanche 2 mars à Los Angeles, qu’avec deux Oscars, échouant à remporter le prix du meilleur film étranger qui échappe à la France depuis 1993 et Indochine de Régis Wargnier.

Le long-métrage de Jacques Audiard, qui comptait treize nominations, un record pour un film non-anglo-saxon, a été devancé dans cette catégorie par le film brésilien Je suis toujours là, de Walter Salles. A l’inverse des Césars, Emilia Pérez a pâti ici de la polémique liée aux tweets à connotation raciste et islamophobe de son actrice principale, Karla Sofia Gascon, présente à la cérémonie. Il a néanmoins réussi à remporter les deux prix pour lesquels il était donné largement favori : ceux du meilleur second rôle féminin, pour Zoe Saldana, et de la meilleure chanson (El Mal). Une maigre consolation en regard des moyens engagés par Netflix.

D’autres Français ont su mieux tirer leur épingle du jeu : Ron Dyens, coproducteur de Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau, de Gints Zilbalodis, qui a créé la surprise avec le prix du meilleur film d’animation, et Stéphanie Guillon, Pierre-Olivier Persin et Marilyne Scarselli primés pour leur travail de maquillage et coiffure pour The Substance, unique Oscar remporté par le film de Coralie Fargeat.

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