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En 2024, McLaren avait dû attendre le Grand Prix de Miami de formule 1 (F1) pour remporter une première victoire, prémices d’un succès futur pour une équipe qui se morfondait au fond du classement un an plus tôt. En fin de saison, en décembre, l’écurie britannique remportait le titre de champion du monde des constructeurs, mettant ainsi fin à deux années de domination de Red Bull.
Sur sa lancée, McLaren est de retour en Floride, dimanche 4 mai, auréolée d’un statut flatteur, et déjà bien installée en tête du championnat (85 points d’avance sur Mercedes après la course sprint à Miami, samedi 3 mai). Ses deux hommes embarqués, Oscar Piastri (24 ans) et Lando Norris (25 ans), ont remporté quatre des cinq premières courses et sont au sommet du classement des pilotes, devant Max Verstappen (Red Bull).
Ce début de saison en fanfare était attendu. Il est plus surprenant, en revanche, que le challenger australien Piastri devance le Britannique Norris, présenté comme le favori à la succession de Verstappen après avoir été le dauphin du Néerlandais en 2024.
Débauché au sein de l’académie Alpine par Zach Brown, patron de McLaren, Piastri n’a que trois ans d’expérience en F1 et était jusqu’à présent considéré comme le deuxième pilote de l’équipe. Mais sa mue est spectaculaire : il affiche déjà deux pole positions et trois victoires (Chine, Bahreïn et Arabie saoudite) à son compteur en 2025. Le Britannique, qui évolue dans la catégorie reine depuis sept ans, n’a, lui, réussi qu’une seule pole position et ne s’est imposé qu’à une reprise, le 16 mars, lors du Grand Prix d’Australie, en ouverture de la saison.
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