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« OpenAI n’est pas à vendre » : reprenant les propos du directeur général de la start-up d’intelligence artificielle (IA), Sam Altman, formulés plus tôt dans la semaine, le conseil d’administration d’OpenAI a annoncé, vendredi 14 février, avoir rejeté à l’unanimité l’offre d’achat d’Elon Musk. Le milliardaire avait proposé de racheter l’entreprise à l’origine de ChatGPT pour 97,4 milliards de dollars (92,8 milliards d’euros).

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« Le conseil d’administration a rejeté à l’unanimité la dernière tentative de M. Musk de perturber sa concurrence », a aussi déclaré le président du conseil d’administration, Bret Taylor, dans un message publié sur le réseau social X, qui appartient à Elon Musk.

Elon Musk a déposé mercredi des documents judiciaires spécifiant qu’il retirerait son offre si la start-up gardait un modèle d’organisation à but non lucratif.

Passage à un modèle lucratif

OpenAI fonctionne actuellement à travers une structure hybride, en tant qu’organisation à but non lucratif avec une branche à but lucratif. Le passage à un modèle à but lucratif, que M. Altman considère comme crucial pour le développement de l’entreprise, a exacerbé les tensions avec M. Musk.

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Elon Musk et Sam Altman faisaient tous les deux partie de l’équipe de 11 personnes qui a fondé OpenAI en 2015, le premier ayant apporté un financement initial de 45 millions de dollars.

Trois ans plus tard, le milliardaire a quitté l’entreprise, OpenAI évoquant « un futur conflit potentiel pour Elon (…) alors que Tesla », dont Elon Musk est le patron, « continue à se focaliser sur l’IA ».

Les coûts considérables liés à la conception, à l’entraînement et au déploiement des modèles d’IA ont contraint l’entreprise à rechercher une nouvelle structure qui donnerait aux investisseurs une participation au capital et offrirait une gestion plus stable.

Le passage à une société à but lucratif traditionnelle nécessite l’approbation des autorités de Californie et du Delaware. Les juges devront décider combien vaut la branche à but non lucratif d’OpenAI, qui deviendra un des actionnaires de l’entreprise. Les investisseurs actuels préfèrent une valorisation plus faible afin de rentabiliser leurs parts dans la nouvelle société.

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Le Monde avec AFP

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