La soirée touchait à sa fin au Capital Jewish Museum, mercredi 21 mai, dans le centre de Washington, lorsque des coups de feu ont retenti. Deux employés de l’ambassade d’Israël quittant la réception annuelle organisée par l’American Jewish Committee venaient d’être abattus par un assaillant, qui s’était approché d’un petit groupe devant le bâtiment. Il avait clairement prémédité son geste, commis à moins de trois kilomètres de la Maison Blanche.
L’auteur présumé, présenté devant un juge, jeudi, se nomme Elias Rodriguez. Il a vidé entièrement le chargeur de son pistolet 9 mm, alors que les victimes gisaient à terre. L’arme avait été achetée légalement en 2022. Agé de 30 ans, originaire de Chicago, où il a fréquenté l’Université de l’Illinois, il travaillait depuis l’été 2024 pour l’Association américaine d’information ostéopathique. Diplômé en anglais, il s’était investi dans un projet d’histoire orale au sujet de figures de la communauté afro-américaine. Il a participé à des rassemblements de solidarité avec la cause palestinienne.
« Free, free Palestine ! », a-t-il lancé, mercredi soir, à deux reprises, au moment de son interpellation, dans l’entrée du bâtiment, sans opposer de résistance. « Je l’ai fait pour la Palestine, je l’ai fait pour Gaza », a-t-il dit aux policiers, selon leur compte rendu.
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