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Histoires Web dimanche, août 17
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Les clichés, parfois, disent vrai. A son arrivée en Champagne, fin 2020, c’est le froid qui a saisi le père Pascal Tindano. Le prêtre burkinabé était déjà venu en France, mais jamais l’hiver. Aujourd’hui encore, l’ecclésiastique de 60 ans installé à Sézanne (Marne), 4 700 habitants, continue de comptabiliser scrupuleusement les épisodes neigeux.

La même année, le Congolais Paul Kitoko faisait connaissance avec l’hiver du Morvan. « A Noël, la basilique est congelée. On a du mal à tenir le calice ou à tourner les pages du missel… Mais on ne peut pas mettre de gants ! Quelle impression cela donnerait aux paroissiens ? »

Souvenir de messe aussi pour le père Tindano : « Le premier dimanche où j’ai officié, il y avait 25 personnes dans l’église, que des papis et des mamies. Ça a été la douche froide ! » Même la coupe de champagne offerte par l’évêque ne suffit pas à réchauffer son cœur. Mais au moins participe-t-elle de la découverte accélérée de sa terre d’adoption et de mission : « Pour me servir, l’évêque a dû s’agenouiller. Ce geste m’a impressionné. Chez nous, les évêques se comportent comme de vrais princes de l’Eglise… »

Le père Pascal Tindano, dans une chapelle de l’évêché du diocèse de Châlons-en-Champagne, le 28 mars 2025.

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