Français
English
Deutsch
Italiano
Русский
Español
Un an après les Jeux olympiques et paralympiques, Paris accueille une autre compétition mondiale, les Olympiades internationales de physique (IPhO), 55e du nom. Jusqu’au 24 juillet, 406 jeunes de moins de 20 ans, pas encore entrés à l’université, venus de plus de 80 pays, s’affrontent sur deux épreuves de cinq heures chacune. L’une est expérimentale, l’autre est théorique et vise à tester leurs connaissances et leurs compétences en sciences physiques. On peut même en ajouter une troisième… si être privé de téléphone portable, d’ordinateur ou de tablette pendant cinq jours est aussi une épreuve. « On joue aux cartes », « Ce n’est pas si dur », « On a plein d’activités prévues »… ont réagi en champions sereins quelques-uns des candidats rencontrés à la cérémonie d’ouverture à la Cité des sciences et de l’industrie de La Villette, à Paris, vendredi 18 juillet.
Le programme était en effet copieux autour des deux affrontements des 19 et 21 juillet : conférence du Prix Nobel Serge Haroche sur la « passion de la précision », visite de la Cité des sciences, Bateaux-Mouches, château de Versailles, visites de laboratoires et exposés de chercheurs… « C’est un événement extraordinaire qui se déroule pour la première fois en France », salue Elisabeth Giacobino, présidente de la Société française de physique, organisatrice de l’événement soutenu par les ministères de l’éducation nationale et de la recherche et plusieurs dizaines de sponsors.
Il vous reste 84.91% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
