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Histoires Web dimanche, mars 23
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Presque un million et demi de spectateurs la saison dernière, une fréquentation en hausse – 95 % de taux de remplissage depuis septembre 2024 –, un public dont 10 % ont moins de 28 ans, une augmentation de 21 % des ressources propres : les voyants de la Philharmonie de Paris, inaugurée il y a dix ans, le 14 janvier 2015, sont dans le vert. Aboutissement d’une longue « guerre de trente ans », le dernier grand projet de François Mitterrand, dont la genèse, à coups de tergiversations, luttes de clans, sanctions économiques et débords budgétaires, témoigne des aléas de la puissance publique française en matière de politique musicale, est aujourd’hui considéré par tous comme un succès. Son directeur général, Olivier Mantei, fait le point au moment de présenter, début avril, sa nouvelle saison 2025-2026.

Lire la chronique : Article réservé à nos abonnés « L’histoire de la Philharmonie de Paris est typique d’une France qui râle, dézingue, avant d’oublier le fiel »

Quel bilan tirez-vous de cette première décennie de la Philharmonie ?

La Philharmonie, ce sont deux bâtiments qui jouent leur rôle : du belvédère qui domine Paris à la grotte qui jouxte le parc de La Villette, l’architecture porte en elle l’essence du projet, qui était d’en faire un « lieu de vie » – les premiers mots de Pierre Boulez, l’initiateur. Nous sommes aujourd’hui parvenus à une sorte d’accomplissement du projet initial, avec plus d’ancrage territorial, plus d’essaimage à l’extérieur, plus de transversalité entre les disciplines et les générations, plus de jeunes et d’accessibilité.

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