Depuis son arrivée à la tête des Tréteaux de France, le 1er juillet 2022 à la suite de Robin Renucci, Olivier Letellier, comédien de formation et metteur en scène (Oh boy !, Molière 2010 du spectacle jeune public), fourmille d’idées pour renouveler l’image parfois un peu désuète associée au centre dramatique national (CDN) itinérant, fondé en 1959 par Jean Danet (1924-2001). Dans un entretien au Monde, il explique comment il souhaite s’appuyer sur les écritures contemporaines et sur une modernisation du répertoire pour renouveler le public.
Quelles sont les spécificités des Tréteaux de France que vous avez souhaité conserver ?
Historiquement, les Tréteaux de France se sont toujours adressés à des nouveaux publics. A l’origine, l’objectif était de sortir le théâtre des villes pour l’amener là où il n’y en avait pas. Puis la décentralisation est passée par là, elle a bien fait son boulot. Désormais, il y a des CDN, des scènes nationales, des théâtres municipaux à peu près partout. Quand j’ai présenté mon projet, j’ai proposé à la ministre de la culture que Les Tréteaux de France gardent leur mission première qui est d’aller à la rencontre des spectateurs, mais avec cette porte d’entrée spécifique que sont la jeunesse et les écritures contemporaines.
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