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Histoires Web mercredi, mai 28
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A la buvette de l’Assemblée nationale, lundi 26 mai, Olivier Falorni est fréquemment interrompu dans ses explications. Soit par un collègue député venu lui serrer la main pour le féliciter, soit par un appel de l’un des nombreux médias qui le sollicitent. Les quinze derniers jours ont été intenses pour l’élu de Charente-Maritime (membre du groupe MoDem), rapporteur général des propositions de loi sur les soins palliatifs et la fin de vie, tout juste examinés dans l’Hémicycle. Sa barbe de trois jours témoigne d’un jour « off » qu’il s’est accordé dimanche, avant d’attaquer le sprint final des votes solennels, mardi à l’Assemblée. Une ligne droite au milieu d’un long marathon – loin d’être fini – pour défendre l’aide à mourir, dans lequel le député s’est lancé depuis plusieurs années malgré les obstacles.

Son combat de longue date et son rôle dans les deux textes de loi sur la fin de vie, adoptés mardi par l’Assemblée nationale, l’ont amené à être un des personnages centraux des débats ces deux dernières semaines. Des discussions qui se sont tenues dans un climat apaisé, malgré le caractère clivant de l’aide à mourir, dont se félicite le rapporteur général, qui garde en mémoire « la violence des échanges » autour du mariage pour tous, en 2013, ou pour la loi Veil sur la dépénalisation de l’interruption volontaire de grossesse, en 1975. « Il pourra y avoir une fierté collective de cette Assemblée d’avoir su mener pour la première fois dans l’histoire un grand sujet de société de façon apaisée », se réjouit Olivier Falorni, avec un sourire aux lèvres qui le quitte rarement.

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