Olga Kharlan, la sabreuse ukrainienne qui a remonté le temps au Grand Palais lors des JO

Décembre 2023. Direction Orléans et l’étape française de Coupe du monde de sabre pour une reprise de contact avec l’escrime de haut niveau. Quinze ans après avoir couvert mes dixièmes et derniers Jeux olympiques, ceux de Pékin, en 2008, je replonge pour préparer les Jeux de Paris 2024, où je couvrirai notamment la discipline pour Le Monde.

Trois jours avant le Grand Prix d’Orléans, je réalise qu’Olga Kharlan y sera présente. En juillet 2023, la championne ukrainienne a fait parler d’elle en refusant de serrer la main d’une adversaire russe qu’elle avait battue lors des championnats du monde et en se voyant aussitôt sanctionnée par la Fédération internationale d’escrime (FIE). L’affaire a fait grand bruit et Thomas Bach, le président du Comité international olympique, a déjugé la FIE en garantissant à la sabreuse sa sélection pour les Jeux de Paris.

Je lance deux pistes pour entrer en contact avec Olga Kharlan. Quarante-huit heures plus tard, on me communique son numéro de téléphone portable. A la veille de la compétition, je lui envoie un message sur WhatsApp pour lui demander s’il serait possible de la rencontrer à l’issue du tournoi. Je reçois sa réponse moins de cinq heures plus tard : « It’s my pleasure ! » (« Avec plaisir ! »).

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