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L’initiative peut paraître illusoire, à l’heure où l’Iran continue de pousser les feux de son programme nucléaire. Lundi 13 janvier à Genève, de hauts diplomates français, allemand et britannique doivent retrouver leurs homologues iraniens pour tenter de bâtir un ultime chemin diplomatique afin d’empêcher Téhéran de se doter de la bombe. Si aucune percée n’est à prévoir à ce stade, les discussions sont révélatrices du souci des Européens, et des Iraniens, de trouver une voie alternative aux menaces formulées par le gouvernement israélien et par Donald Trump, à une semaine du retour du républicain à la Maison Blanche.

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, se sent désormais en position de force face à Téhéran : il menace de bombarder les sites nucléaires iraniens, afin d’empêcher son adversaire régional de se doter de la bombe. De son côté, le président élu américain promet de revenir à sa politique de « pression maximale » contre l’Iran, inaugurée en 2018, lors du retrait, sous son égide, des Etats-Unis de l’accord signé trois ans plus tôt par son prédécesseur, Barack Obama : le Joint Comprehensive Plan of Action (JCPoA), qui devait pourtant permettre, sur le papier, d’endiguer les efforts nucléaires militaires iraniens, au moins provisoirement.

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