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A 38 ans, Novak Djokovic n’en a pas tout à fait terminé avec Roland-Garros. Centenaire après sa victoire en huitième de finale contre Cameron Norrie (6-2, 6-3, 6-2), le Serbe a remporté, mercredi 4 juin, sa 101ᵉ victoire dans le Grand Chelem parisien et rallié pour la treizième fois le dernier carré de celui-ci. Mais lors de ce match, il a dû véritablement s’employer pour venir à bout d’un Alexander Zverev ambitieux, finaliste malheureux de l’édition 2024 et du dernier Open d’Australie.

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Battu dans le premier set par l’Allemand, mieux rentré dans ce quart de finale, Djokovic est parvenu à renverser la tendance pour s’imposer en quatre manches (4-6, 6-3, 6-2, 6-4). Le triple vainqueur de Roland-Garros n’avait pas encore concédé le moindre set depuis le début du tournoi, expédiant un à un ses adversaires, malgré une forme loin d’être optimale lors de son arrivée dans la capitale française.

Pour arriver à ce niveau de jeu, Djokovic a dû patienter une petite heure, le temps pour Zverev d’empocher le premier set. Breakant d’entrée, implacable sur ses jeux de service, l’Allemand semblait bien parti pour se défaire du Serbe, qu’il avait éliminé en demi-finale de l’Open d’Australie, en janvier, lors de leur dernière confrontation. C’était sans compter sur le réveil du recordman de titres en Grand Chelem.

« Un peu de pression »

En retrouvant de la longueur pour repousser son adversaire dans le fond du court et en multipliant les amorties bien senties, Djokovic a assumé son statut d’inéluctable prétendant – certes vieillissant – à des victoires dans les tournois du Grand Chelem. Face à un Zverev qui a progressivement sombré avant de faire preuve d’un sursaut d’orgueil dans les dernières minutes, il lui a tout de même fallu cinq balles de match pour confirmer ce succès, validé en trois heures et dix-sept minutes de jeu.

« A la fin, il y avait un peu de tension et de pression, ce qui est normal quand tu joues contre Zverev, qui est l’un des meilleurs joueurs du monde depuis cinq ou six ans, a confié Djokovic au terme de ce quart de finale, devant le public du court Philippe-Chatrier. Les matchs comme celui de ce soir sont la raison pour laquelle je continue de jouer. »

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Outsider discret au début de la quinzaine, à la suite de résultats décevants lors des premiers tournois sur terre battue de la saison, Djokovic poursuit donc ce chemin vers la finale qu’il ne connaît que trop bien. Mais pour participer à celle-ci et espérer remporter un premier tournoi du Grand Chelem depuis l’US Open 2023, il devra s’imposer en demi-finale, vendredi, contre Jannik Sinner.

Le numéro 1 mondial italien est intouchable depuis le début de cette édition 2025 de Roland-Garros – il n’a pas encore concédé le moindre set –, en témoigne la manière dont il a concassé, en quart de finale mercredi, un Alexander Bublik pourtant en pleine confiance (6-1, 7-5, 6-0). A la recherche d’un quatrième titre en Grand Chelem, le premier à Paris, l’Italien sera favori en demi-finale face à l’inoxydable Djokovic, contre qui il a remporté ses trois dernières confrontations.

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