Novak Djokovic avait quitté la terre battue parisienne en août 2024 sur un triomphe : une médaille d’or aux Jeux olympiques de Paris, que le Serbe aux désormais cent trophées sur le circuit principal considère comme le « plus grand succès de [sa] carrière ». Depuis, le recordman du plus grand nombre de tournois du Grand Chelem remportés, côté masculin (24, à égalité avec Margaret Court chez les dames), semblait avoir perdu le fil de son tennis.
Balayé dès son entrée en lice aux Master 1000 (les plus prestigieux tournois après ceux du Grand Chelem) de Monte-Carlo puis Madrid, le tennisman de 38 ans avait attendu le tournoi de Genève, dernière échéance avant Roland-Garros, pour renouer avec la victoire. Un succès à la veille de l’épreuve de la porte d’Auteuil qui lui a permis de passer le cap des 100 titres en carrière. Cent, comme un chiffre porte-bonheur pour Novak Djokovic, qui a remporté, lundi 2 juin, sa centième victoire sur l’ocre parisienne, face à Cameron Norrie (6-2, 6-3, 6-2) , et s’est hissé en quarts de finale.
L’âge de l’ancien numéro 1 mondial, comme ses blessures à répétition, n’en faisait pas un favori à l’orée du tournoi. Un statut d’outsider que le joueur considère comme une « aide » dans sa quête d’un 25e tournoi du Grand Chelem. « C’est le cycle de la vie et d’une carrière, cela devait arriver un jour ou l’autre », exposait-il en mai, à la suite de plusieurs débâcles sportives. Mais le « Djoker » n’entend pas laisser son déclin advenir trop vite, et progresse à l’ombre des favoris, Jannik Sinner ou Carlos Alcaraz.
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