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La Nouvelle-Calédonie est, avec le budget de la France pour 2026, une « des deux priorités » qui s’imposent, a répété le premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu, mardi 7, puis mercredi 8 octobre. Outre le soutien financier indispensable de l’Etat au territoire en faillite, M. Lecornu avait en tête une urgence, précise : le report des élections provinciales néo-calédoniennes, qui approchent à très grand pas.

Mères de toutes les batailles, car elles décident aussi des rapports de force entre indépendantistes et non-indépendantistes au Congrès et au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, les provinciales sont prévues d’ici au 30 novembre. Mais le projet d’accord de Bougival, qui, le 12 juillet, a créé un Etat de la Nouvelle-Calédonie inscrit dans la Constitution, renvoie ces élections à juin 2026, avec un nouveau corps électoral élargi, et une fois le statut du territoire adopté par la population.

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Soucieux de mettre en œuvre l’accord, l’exécutif, son ministre des outre-mer démissionnaire Manuel Valls en tête, a donc poussé au report du scrutin, en dépit de tous les aléas de la situation politique nationale. Une proposition de loi organique a été inscrite au Sénat en août, que le gouvernement démissionnaire veut désormais voir adoptée au Parlement avant le 24 octobre, selon une procédure d’urgence. En parallèle, un projet de loi constitutionnelle a commencé à être préparé pour sceller l’accord de Bougival.

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