Très attendue, l’invitation est formellement parvenue aux responsables politiques calédoniens mardi 24 juin : le chef de l’Etat les attend « à partir du 2 juillet » pour « un sommet consacré à la Nouvelle-Calédonie et associant l’ensemble des acteurs du territoire ». Emmanuel Macron précise que ce travail, organisé « sous [sa] présidence », sera mené « avec le ministre d’Etat », ministre des outre-mer, Manuel Valls, qui conduit les négociations politiques sur l’avenir institutionnel de l’archipel depuis début 2025 avec les indépendantistes et les non-indépendantistes.
Après une rencontre solennelle rassemblant formations politiques, acteurs économiques et représentants de la société civile en fin de journée mercredi 2, les négociations sur le futur statut du territoire reprendront les jours suivants, dans un lieu qu’il restait toujours à définir mardi, mais qui pourrait être un grand hôtel parisien. « Nos échanges dureront le temps nécessaire à ce que les sujets lourds que nous aurons à aborder puissent l’être avec tout le sérieux qu’ils méritent », énonce le chef de l’Etat. Après l’insurrection indépendantiste du 13 mai 2024 qui a conduit à la mort de 14 personnes, dont 11 Kanak, et se voit qualifiée de « crise » par le président, « le ministre d’Etat a réussi à renouer les fils du dialogue, ce qui est un acquis en tant que tel », marque Emmanuel Macron.
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