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Histoires Web mardi, mai 13
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Après l’explosion de violences insurrectionnelles du 13 mai 2024, la Nouvelle-Calédonie a sombré dans une crise politique et sociale profonde. Un an plus tard, les efforts de l’Etat pour relancer des discussions sur un statut du territoire à même d’apporter la stabilité et la paix n’ont pas abouti. La revendication d’autodétermination du peuple kanak demeure aussi forte, mais se heurte à la crispation des autoproclamés « partisans de la France ».

Le projet d’élargissement du corps électoral engendre la crise

Lundi 13 mai 2024, à Paris, le projet de loi constitutionnelle élargissant le corps électoral pour les scrutins locaux en Nouvelle-Calédonie, rejeté par les indépendantistes, arrive à l’Assemblée nationale. A Nouméa, le même jour, des violences inédites par leur ampleur explosent. Près de 200 incendies se déclarent. Des dizaines de barrages indépendantistes bloquent l’agglomération qui est dévastée. Un couvre-feu entre en vigueur.

L’état d’urgence est décrété par le président de la République, le 15 mai, des renforts sont envoyés depuis l’Hexagone. A Nouméa, un gendarme et trois Kanaks sont tués, premiers décès d’une insurrection qui conduira à la mort de quatorze personnes – onze Kanaks, un caldoche et deux gendarmes, dont un est tombé sous un tir fratricide.

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