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Histoires Web samedi, février 1
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C’est l’histoire d’un rendez-vous manqué. Qui illustre parfaitement l’incompréhension encore à l’œuvre aujourd’hui, entre le pouvoir à Paris et la réalité politique en Nouvelle-Calédonie, alors que l’exécutif relance, début février, ses discussions avec les indépendantistes et les loyalistes.

Quand ils se rencontrent le 23 mai 2024 à Nouméa, en plein embrasement de la Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron, le président de la République, et Christian Tein, l’indépendantiste, ont un échange très direct. Le chef de l’Etat a fait extraire le militant kanak de son assignation à résidence pour le voir. M. Tein, chef de la cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) de l’Union calédonienne, est accusé de diriger les barrages et les saccages, d’une violence extrême, en cours depuis onze jours dans le Grand Nouméa. Le président de la République n’a pas suivi la cheffe de file des loyalistes et ancienne secrétaire d’Etat de son gouvernement, Sonia Backès, qui voulait que l’entrevue n’ait pas lieu.

Au Haut-Commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie, la rencontre se tient sans Gérald Darmanin, alors ministre de l’intérieur, sorti de la pièce à la demande du Front de libération kanak et socialiste (FLNKS). M. Darmanin pilote depuis deux ans le dossier de l’avenir institutionnel du territoire, sans avoir abouti.

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