Meilleures Actions
Histoires Web mercredi, mai 14
Bulletin

« N’instrumentalisons pas la Nouvelle-Calédonie à des fins de politique intérieure. » En répondant ainsi à une question du député (Union des droites pour la République) ciottiste des Bouches-du-Rhône Olivier Fayssat, mercredi 14 mai à l’Assemblée nationale, le ministre des outre-mer Manuel Valls sait qu’il est déjà trop tard. Le sujet complexe de l’avenir de la Nouvelle-Calédonie est bel et bien revenu sur la scène politique nationale, ce qui n’est pas pour faciliter son dénouement, après l’arrêt des négociations, jeudi 8 mai, face à l’offensive des Loyalistes. Un an après l’insurrection violente du 13 mai 2024, faute d’accord politique entre les partis indépendantistes et non indépendantistes, le territoire français du Pacifique sud s’enfonce dans la crise.

« Le dossier calédonien est traité avec un amateurisme mettant en danger l’unité de la Nation », assure M. Fayssat, pour qui « le projet d’indépendance-association, sans soutien de l’Elysée, ni mandat démocratique, remet en cause l’intégrité de notre territoire ». Dans les rangs du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT), la députée de Mayotte, Estelle Youssouffa, a accusé M. Valls de préparer « le largage » des outre-mer.

Il vous reste 73.18% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.