Meilleures Actions
Histoires Web vendredi, juillet 4
Bulletin

Ambiance « très solennelle » et « lourde », selon un participant. Le « sommet » sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, convoqué par le président de la République, Emmanuel Macron, mercredi 2 juillet à l’Elysée, en présence du premier ministre, François Bayrou, n’a versé ni dans les retrouvailles chaleureuses ni dans le drame. Mais il fut grave, deux mois après l’échec des négociations politiques, en mai, visant à parachever l’accord de décolonisation de Nouméa de 1998 et trouver un nouveau statut pour le territoire.

Le chef de l’Etat a fait le tour de l’immense table dressée dans la salle des fêtes pour saluer chacun des quelque 40 représentants politiques, économiques et associatifs du Caillou. Les députés Nicolas Metzdorf (loyaliste) et Emmanuel Tjibaou (indépendantiste) sont arrivés les derniers avec le ministre des outre-mer, Manuel Valls, comme sortis d’un conciliabule. Les chefs coutumiers kanak ont procédé à une coutume, sans ostentation, une première en ces lieux républicains. Le rendez-vous a duré deux heures.

Dehors, surprise : Christian Tein, le président du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) s’est présenté aux portes de l’Elysée en compagnie de Gilbert Tyuienon, maire de Canala et responsable de l’Union calédonienne. Un petit coup de pression résolu dans le calme. M. Tein n’était pas convié, car il ne figure pas dans les délégations officielles participant aux discussions avec l’Etat et il a été simplement éconduit.

Il vous reste 78.42% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.