Il y aura bien une délégation du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) à la table des négociations, mercredi 30 avril, lorsque le ministre des outre-mer réunira une nouvelle fois indépendantistes et non-indépendantistes à Nouméa pour parler des futurs liens institutionnels de la Nouvelle-Calédonie avec la France. Manuel Valls a prévu de rester jusqu’au 8 mai au moins. Depuis fin février, c’est la troisième fois qu’il se rend à Nouméa, avec l’espoir, cette fois, d’aboutir.
Mais si le FLNKS sera présent, c’est avec une nuance de taille. La délégation conduite par Emmanuel Tjibaou, député (Gauche démocrate et républicaine) et président de l’Union calédonienne, a reçu pour instruction, samedi 26 avril, lors d’une convention à Yaté, de se rendre au rendez-vous pour récupérer la dernière mouture du projet d’accord rédigé par l’Etat. Le document prend acte du dernier mois de discussions secrètes entre les partis calédoniens et l’Etat, en bilatérales et en plénières réalisées par visioconférence, M. Valls consultant également tous azimuts experts et responsables politiques nationaux.
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