Depuis des années, je saisis toutes les occasions qui se présentent à moi pour encourager l’Union européenne (UE) et ses Etats membres à investir davantage dans la défense.
Lorsque le président russe, Vladimir Poutine, a ordonné l’invasion totale de l’Ukraine, j’ai soulevé à maintes reprises (en tant que parlementaire européen) la question de savoir de quelles preuves supplémentaires nous avions besoin pour enfin reconnaître les menaces qui pesaient sur l’ensemble de l’Europe. Que ferions-nous, les Européens, si notre sécurité était mise en péril, et si notre plus proche allié, les Etats-Unis, se trouvait engagé ailleurs que sur notre continent ?
C’est précisément la situation à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui. Les dirigeants américains déclarent ouvertement ne pas avoir l’intention de consacrer une part significative de leur temps et de leurs ressources à la gestion de problématiques qu’ils considèrent comme européennes. Comme l’exprime en effet le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, les Etats-Unis doivent désormais « se concentrer sur d’autres priorités ».
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