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LA LISTE DE LA MATINALE

Cette semaine, est proposée une sélection de festivals et plusieurs concerts d’artistes en tournée. Pour sa première venue en France, la chanteuse soul Jazmine Sullivan sera deux jours de suite à la Salle Pleyel, à Paris, là où le chanteur et guitariste Chris Isaak fera une étape dans sa tournée de quatre concerts dans l’Hexagone. Des châteaux résonneront aussi aux notes de classique à Chambord, classique aussi mais pas que, à Dio-et-Valquières. A Marseille, Lyon et Paris, la chanteuse Cat Power s’attaque à un monument : le concert du 17 mai 1966 de Bob Dylan.

La soul puissante de Jazmine Sullivan à Paris

La chanteuse a fait ses classes à Philadelphie, capitale de la Philly Soul et de la néo-soul. Sa mère était choriste pour les disques et les concerts du célèbre label, Philadelphia International Records, créé par le duo de producteur et d’auteur, Leon Huff et Kenneth Gamble, à qui l’on doit les albums des O’Jays, d’Harold Melvin and The Blue Notes ainsi que de Billy Paul.

Jazmine Sullivan a fréquenté la même école d’art que le batteur des Roots, Questlove, et son rappeur, Black Thought. C’est au cours de la jam dans laquelle jouaient ces deux musiciens que la jeune femme est montée sur scène. Lors de cette soirée intitulée, Black Lily, elle a accompagné, pour la première fois, le duo local, Kindred Soul Family. Son dernier album en date Heaux Tales remonte à 2021 et elle ne cesse depuis de tourner aux Etats-Unis. Sa voix contralto et puissante contraste tellement avec celle des jeunes chanteuses R & B actuelles que les places s’arrachent. Les 10 et 11 juillet, elle sera pour la première fois en France et il reste encore quelques places. St. B.

Salle Pleyel, 252, rue du Faubourg-Saint-Honoré, Paris 8e. Les 10 et 11 juillet, à 20 heures. De 40 € à 59,80 €.

Quatre occasions d’aller écouter le timbre suave de Chris Isaak

Affiche du concert de Chris Isaak.

C’est en France, au milieu des années 1980, que Chris Isaak a connu ses premiers succès (notamment grâce aux reportages de Philippe Garnier dans le mensuel Rock & Folk), avant qu’un de ses fans américains, David Lynch, donne un écho mondial au langoureux sex-appeal de ce crooner Californien, pétri de culture des années 1950, grâce aux bandes originales des films Blue Velvet (Gone Ridin’) et de Sailor et Lula (Wicked Game).

Si quelques problèmes de santé avaient ralenti sa carrière (son dernier album, First Comes the Night, date de 2015), le chanteur au physique de playboy surfeur – aujourd’hui âgé de 68 ans – a repris la route et donne quatre concerts, dont un show parisien dans la Salle Pleyel. On a hâte de retrouver le timbre suave de ce disciple de Roy Orbison, ses guitares réverbérées et une flopée de petits classiques façonnés par des obsessions rétro qui ont finalement constitué un style unique. S. D.

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